Est-il possible de garder ces animaux mignons en captivité pour des raisons de recherche scientifique ?
La France a voté pour mettre fin à la captivité des cétacés en 2021. Cependant, la pratique resterait autorisée dans certaines circonstances, telles que les études scientifiques. Brunt an organisé une réunion avec Muriel Arnal, qui a créé l’association One Voice, et Martin Böye, qui est le directeur scientifique du parc Planète Sauvage, afin de discuter de leurs points de vue.
Muriel Arnal, qui a fondé l’association One Voice, regrette que cette loi ait été un scandale. Les gens ont applaudi et pensé que cela était terminé, mais ce n’est pas le cas. Elle pense que les études scientifiques sur des animaux en captivité pourraient être effectuées en milieu naturel.
Martin Böye, le responsable scientifique du parc Planète Sauvage, souligne que des études sont menées là-bas depuis au moins 2009, soit avant l’arrivée des dauphins. “Donc nous ne faisons pas de recherche parce que la loi nous l’a demandée”.
“Marineland va fermer complètement, donc les dauphins vont partir soit en Chine, soit à Dubaï”.
Deux types d’études sont menées au sein du parc Planète Sauvage : sur la communication entre dauphins et sur la façon dont ils perçoivent leur environnement. Martin Böye précise : “Et tout ça avec l’idée de pouvoir appliquer ça sur le terrain, en mer, pour améliorer leurs conditions de vie”. Muriel Arnal répond en disant que les études qui sont menées ici vont être utiles pour donner des informations sur les dauphins captifs, et non sur les dauphins libres. Elle ajoute que les conditions de vie des cétacés captifs diffèrent, car ils “ne connaissent pas les courants, ni les marées, ni la vie marine sauvage”.